El Hadji Fadilou MBACKE, deuxième Khalife Général des Mourides (1945-1968)
Article mis en ligne le 24 avril 2017

Un des signes distinctifs par lesquels on identifie le croyant véritable est la résignation devant les arrêts divins, si cruels puissent-ils paraître. Ainsi, lorsque le 13 juillet 1945, Cheikh Mamadou Moustapha fut ravi à l’affection de la Communauté Mouride, ce fut avec une douleur, indicible certes mais avec une totale soumission à la volonté de Dieu que le pays tout entier vécut l’événement. Son frère cadet (de six mois), Cheikh Mouhammadou Fadilou fut porté au Khalifat car la flamme allumée par Khadimou Rassoul ne saurait vaciller. Celui là, dont le souvenir est perpétué par ses nombreux homonymes connus sous les prénoms de Gallas, de Fallou ou de Fadel, allait marquer son temps.

Tout en cet homme exceptionnel que nous appelons affectueusement et respectueusement Cheikh Fallou ou El Hadji Fallou, porte les stigmates d’une sainteté incontestable.

D’abord sa naissance qui eut lieu en 1888 à Darou Salam. En effet Serigne Fallou vit le jour exactement la vingt septième nuit du mois lunaire de Rajab. (ndeyi koor dans le calendrier local), C’est la date anniversaire du voyage nocturne du Prophète (en compagnie de l’Ange Gabriel) dont il ramena le rituel des cinq prières, si fondamental en Islam. Le Magal du Kazu Rajab qui marque son anniversaire est un événement très connu, où se pressent des centaines de milliers de talibés fervents.

Ensuite la réaction du Cheikh quand il fut informé de cette naissance. Il aurait alors vivement exprimé sa gratitude à Dieu en concluant que si ce nouveau n’était pas apparu dans sa famille, il se serait mis à sa recherche pour aller le retrouver, où qu’il puisse être.

Enfin le pèlerinage qu’il accomplit à La Mecque. Les circonstances de ce séjour en terre arabe furent telles qu’il eut beaucoup de peine à rentrer à TOUBA : les gens de La Mecque ne voulaient plus s’en séparer, ayant découvert en lui une érudition et une sainteté exceptionnelles.

Déjà, tout enfant, Serigne Fallou avait commencé à se signaler comme un être d’exception. Sa mère Soxna Awa BOUSSO appartient à une famille d’érudits qui a donné plusieurs imams à TOUBA.

C’est avec une aisance surprenante que dès l’âge de huit ans, il se mit à l’apprentissage du Coran, sous la férule de Serigne Ndame Abdourahmane LO au daara dénommé Aalimun Xabiir, à environ cinq kilomètres de Touba. Son oncle paternel Serigne Mame Mor Diarra lui servit de professeur dans l’étude de la Théologie. Sa formation dans les Sciences Religieuses fut complétée par le Cheikh lui-même, à son retour d’exil. Précisons qu’une bonne partie de cette formation eut lieu en Mauritanie, à Saout El Maa (Khomack), où le Cheikh avait été déporté et où le rejoignit Serigne Fallou en compagnie de Serigne Mouhammadou Moustapha MBACKE et de Serigne Mor Rokhaya BOUSSO.

Aujourd’hui encore la vaste érudition de Serigne Fallou en arabe est évoquée avec admiration, de même que ses talents de poète et de calligraphe hors pair. Il est crédité d’une quarantaine de copies du texte sacré, dont vingt huit ont été directement offertes au Cheikh sous forme de don pieux (adiya). D’ailleurs c’est avec la même émotion qu’on évoque encore sa grande maîtrise de ce texte à la lecture duquel il consacrait le plus clair de son temps. Cela n’est pas surprenant quand on sait qu’il a appris à maîtriser l’art du Tajwid auprès de Serigne Mame Mor Diarra, d’abord et de Serigne Mame Thierno Birahim MBACKE un autre frère de son père, ensuite.

Un autre fait marquant de sa personnalité est son incommensurable dévotion, sa soumission inconditionnelle au Cheikh qu’il était loin de considérer comme un père mais plutôt comme son guide spirituel, son Maître. Pour comprendre cet attachement, cette soumission quasi indescriptible, rappelons un événement qui eut lieu à Khomack. Un matin, le Cheikh tint à son auditoire un discours qui peut se résumer ainsi : " Je ne suis ni le père, ni le frère, ni l’oncle d’aucun d’entre vous. Je suis une créature vouée au service exclusif de Dieu. Ceux d’entre vous qui auront choisi de m’accompagner sur ce chemin que j’ai réhabilité, ceux-là sont mes fils, neveux, frères et talibés. " Serigne Fallou et ses frères firent aussitôt acte d’allégeance et, les quatre ans que dura le séjour mauritanien, ils redoublèrent d’ardeur dans leur apprentissage religieux, selon les règles établies par le Cheikh. Cet événement fut la source d’un poème que Serigne Fallou dédia à son Maître et dans lequel on peut notamment lire :"Notre espoir est en Toi, Toi qui nous as ouvert les portes de la félicité. Je Te vends mon rang de fils pour acquérir la gloire d’être Ton talibé. Et quand Tu m’auras donné cette gloire, je Te demanderais de bien vouloir l’accepter comme don pieux. "

Lorsque le Cheikh exprima sa volonté d’ériger la Grande Mosquée, Serigne Fallou s’engagea corps et âme dans l’entreprise : les vœux, même les plus anodins du Cheikh, sont pour lui des ordres péremptoires. Ainsi, en 1926, alors que le Cheikh mobilisait les forces de sa communauté pour la réalisation de son projet, Serigne Fallou eut le bonheur, après de longues recherches, de découvrir la carrière de NDOCK, susceptible de fournir les matériaux pour la construction de l’édifice. Les échantillons qu’il envoya à TOUBA rencontrèrent l’agrément du Maître qui, à cette occasion l’exhorta à considérer, au même titre que son frère aîné Serigne Mamadou Moustapha, la construction de la Mosquée comme une mission incompressible. Lorsqu’en 1927 le Cheikh disparut, Serigne Fallou, en bon talibé reporta sur son frère aîné devenu premier khalife, toute sa dévotion et son affection. Autant il était attentif au moindre désir du Maître, autant il se mit au Service de Serigne Mouhammadou Moustapha, dans lequel il retrouvait leur père, au demeurant.

C’est d’ailleurs sur le " ndigal " de Serigne Mouhammadou Moustapha, qu’il accomplit son fameux pèlerinage à La Mecque. C’était pour concrétiser un projet de Cheikh Ahmadou Bamba. En effet, le Cheikh avait un jour exprimé sa volonté de se rendre aux Lieux Saints. Il avait même désigné les compagnons avec lesquels il souhaitait faire ce pèlerinage. Ces bienheureux étaient Mame Cheikh Anta, Serigne Mbacké Bousso, El Hadji Mayoro Fall et Serigne Moulaye Bou (un maure). Dieu en décida autrement et le Cheikh rejoignit le Paradis avant d’avoir eu le temps de mettre son projet à exécution. Alors, en 1928, Serigne Mouhammadou Moustapha chargea Serigne Fallou de concrétiser le vœu de leur père, et avec les mêmes compagnons qu’il avait prévus. Les péripéties de ce voyage furent tellement riches en événements, quasi miraculeux, que la communauté mouride n’est pas loin de croire que Serigne Fallou est en réalité une réincarnation de Serigne Touba.

En 1945, Serigne Fallou, devenu second khalife, se plongea corps et âme dans la poursuite des travaux de la Grande Mosquée. Il eut l’insigne bonheur, le 7 Juin 1963, d’en procéder à l’inauguration et d’y diriger la première prière. Son khalifat est encore évoqué de nos jours comme une période particulièrement faste pour le pays. Tous les Sénégalais, toutes confessions et toutes ethnies confondues, le considèrent comme un vrai thaumaturge, un homme qui a reçu du Créateur le pouvoir de faire des miracles.

Les vieux se rappellent que son avènement a coïncidé avec l’éradication de l’épidémie de peste qui a décimé le pays vers la fin de la Seconde Guerre Mondiale. La famine qui menaçait la population a alors pris fin et cela a marqué le début d’une ère de prospérité économique, de sécurité alimentaire et d’absence de calamité marquante. Les jeunes générations, qui n’ont pas le bonheur de l’avoir connu, recueillent des témoignages le décrivant comme un grand-père débonnaire, à la générosité absolument indescriptible, auprès duquel toutes les détresses ont trouvé solution.

N’était-il pas le recours de tous les sénégalais, quelle que puisse être leur origine, contre les abus de l’Administration ? Pourquoi l’a-t-on surnommé "na am mu am, du am du am" ? Il était crédité du don de Dieu de voir se réaliser toutes les prières qu’il formulait, comme s’il donnait des ordres aux éléments. Les exemples sont nombreux pour attester de ce don. Combien de fois a-t-on fait état de paysans venus solliciter ses prières pour déclencher la pluie à un moment où une trop longue pause pluviométrique avait commencé à installer l’inquiétude dans leurs cœurs ? Ce qu’il s’en est suivi chaque fois est encore présent dans les esprits : une abondante pluie qui contraint les solliciteurs à regagner leur village au triple galop sous la bourrasque, alors que, quelques instants auparavant, rien ne laissait prévoir un tel déchaînement des éléments.

Nombreux sont les gens qui vivent avec la conviction qu’il suffit d’invoquer Serigne Fallou en l’appelant par son sept fois, pour obtenir réalisation de ses vœux. En tout cas, le souvenir de son fils aîné, surnommé Serigne Modou Bousso Dieng est encore frais dans nos mémoires. Il a hérité de son père l’appellation "na am mu am, du am du am" : il a démontré à l’envi qu’il lui suffisait de formuler un vœu pour en voir la réalisation.

Ne soyez donc pas surpris si l’on vous dit que Serigne Fallou avait le pouvoir de parler aux animaux. A ce propos, ses contemporains rapportent un fait surprenant certes, mais très édifiant. Des talibés sont venus un jour se plaindre auprès de lui d’un cheval rétif, par la faute duquel les travaux d’emblavure d’un champ qu’il leur avait confiés avaient été sérieusement retardés. En effet, l’animal s’était montré particulièrement récalcitrant à tirer le semoir auquel il avait été attelé. Le marabout le fit venir et, le prenant par la bride, lui adresse cette harangue : "N’as-tu pas honte ? Là où personne ne veut être en reste pour gagner les grâces de Serigne Touba, toi qui as l’opportunité de t’impliquer, tu refuses de donner ton concours ! Vraiment tu me fais de la peine ! Je te plains !" Les témoins abasourdis virent le cheval baisser la tête, rabattre ses oreilles et verser de chaudes larmes de repentir. Il fut désormais presque impossible de ramener à la maison à la fin d’une journée de travail : pris d’une ardeur inextinguible, il refusait s’arrêter de travailler quand, au coucher du soleil les talibés exténués ne pensaient qu’à regagner leurs chaumières.

Ce guide charismatique a laissé le souvenir d’un homme convivial, doté d’un très grand sens de l’humain et particulièrement doué pour trouver le bon mot destiné à détendre l’atmosphère et à mettre à l’aise ses interlocuteurs. Combien de fois a-t-il sorti d’affaire des justiciables sur le point de connaître les affres de l’incarcération, non pas pour assurer l’impunité à des malfrats mais pour donner une seconde chance à des citoyens qui, pour avoir une fois trébuché, n’en sont pas, pour autant, devenus irrécupérables pour la société ? Sous son magistère, la ville de TOUBA a connu un développement très important. En effet il a fait procéder au lotissement et à l’électrification de la cité tout en améliorant les infrastructures existantes. Il a fait bitumer les routes et a installé un premier forage à Darou Manan pour l’approvisionnement en eau. La Grande Mosquée porte sa marque indélébile : elle lui doit les cinq majestueux minarets qui la signalent à des kilomètres à la ronde et dont la plus grande est dénommée Lamp Fall, en hommage à Cheikh Ibra FALL, le fondateur de la Confrérie des Baye Fall.

Selon l’exemple de son Maître et de Serigne Mouhammadou Moustapha, le premier khalife, il a eu, lui aussi, à créer des villages - Daara très prospères dont nous retiendrons : Ndindy, Madinatou Salam, Alia Mbepp, Touba Bogo. Ces daara étaient le plus souvent supervisés par des anciens talibés de Serigne Touba.

Il est à noter que les revenus générés par ces exploitations ont été utilisés à financer la construction de la Mosquée ou à soulager les talibés en difficulté ou encore à entretenir les nombreux Maures que le Cheikh a ramenés de son séjour à Khomack. Cet être d’exception nous a quittés en 1968 pour rejoindre, nous en sommes persuadés, les rangs des bienheureux Combattants de Bedr.

D’où tirons-nous une telle conviction ? De la relation d’un événement, authentifiée par la crédibilité incontestable des témoins oculaires. En effet on raconte qu’un des vieux disciples du Cheikh avait pris la malencontreuse habitude de se prévaloir de son âge chaque fois qu’il s’adressait à Serigne Fallou. Il n’était pas rare, chaque fois qu’il évoquait un événement ancien, de l’entendre dire, avec une pointe d’ironie, au Khalife : "Evidemment, tu es trop jeune pour t’en souvenir... Au moment où cela se passait, tu n’étais pas encor né....Certes, tu es le Khalife, mais moi, je suis ton doyen par l’âge... "

Ceux qui connaissent Serigne Fallou savent qu’il se déplaçait avec une légère claudication, dont personne au demeurant, ne connaît la cause. Un jour, alors que le vieux talibé, à son habitude dissertait sur son âge respectable par rapport à l’extrême jeunesse du Khalife, celui-ci, excédé, rétorqua : "Où étais-tu, toi qui si âgé, lorsqu’à la Bataille de Bedr, je recevais cette blessure à la jambe ?" Et, joignant le geste à la parole devant une assistance médusée, il exhiba une cicatrice à sa jambe.

Personne, pas même ceux qui l’ont vu naître, ne se souvient que Serigne Fallou ait jamais été blessé à la jambe, de toute sa vie. Que faut-il en conclure ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.


calendrier grégorien

jeudi 25 avril 2024 07:47 GMT
17e semaine, 115e jour de l'année

Évènements à venir
Pas d'évènements à venir

Menuiserie Aluminium

MEME RUBRIQUE

Fédération Safinatoul Amane Touba Lambaye Daara Dakar - Siège Pack Touba Lambaye Pikine
Fédération Safinatoul Amane Touba Lambaye Daara Dakar - Siège Pack Touba Lambaye Pikine Mourides Tv HD Serigne (…) (vu 21643 fois)

Prestation de Serigne Khadim Gueye sur les khassaides écrit par Cheikh Ahmadoul Khadim
Prestation de Serigne Khadim Gueye sur les khassaides écrit en louange a Dieu et au Prophète Mouhamad (PSL) par (…) (vu 14882 fois)

Wakhtanou Serigne Mbaye Diouf - Dahira Fédération Safinatoul Amane Daara Dakar - Le 26 novembre 2023
Wakhtanou Serigne Mbaye Diouf - Dahira Fédération Safinatoul Amane - Animation culturelle Daara Dakar Dimanche 26 (…) (vu 16207 fois)

Serigne Mor Diouf Sogné Bou am solo dieum ci Fédération Safinatoul Amane bou Baol - Le 26 (…)
Serigne Mor Diouf Sogné Bou am solo dieum ci Fédération Safinatoul Amane bou Baol - Animation culturelle Daara Dakar (…) (vu 15828 fois)

Touba : Bassin de Pofdy - Déclaration de S. Bass A. Khadre - Conséquences responsabilités et (…)
Touba : bassin de Pofdy - Déclaration de S. Bass A. Khadre - Conséquences responsabilités et Solution (vu 13783 fois)


Abonnez Vous

Les derniers articles

AL-Mashrabu Shafi Ramadan 2024 - 1445H الْمَشْرَبُ الصًافِي مِنَ الْمَنْبَعِ الشًافِي : Hizbut Tarqiyyah a la Résidence Cheikhoul Khadim de Touba (…)
AL-Mashrabu Shafi Ramadan 2024 - 1445H الْمَشْرَبُ الصًافِي مِنَ الْمَنْبَعِ الشًافِي : Hizbut Tarqiyyah a la (…)

La vivification du mois de Ramadan par CHEIKH AHMADOU BAMBA
Le jeûne du mois de Ramadan est une des recommandations essentielles de DIEU à l’adresse de tous les musulmans. Et (…)

Calendrier Perpétuel Permettant de Déterminer avec Exactitude la Nuit du Laylatoul Qadr
Le Serviteur du Prophète Khadimou Rassoul , a dressé un calendrier perpétuel permettant de déterminer avec (…)

La célèbre et historique Bataille de Badr : le 17 ème jour du ramadan
Historique Le dix septième (17ème) jour du mois béni de Ramadan est une date pleine d’enseignements dans l’histoire (…)

La Nuit de la Détermination (LAYLATOUL QADR)
La Nuit de la Détermination (LAYLATUL QADR) est une nuit bénite et très significative dans l’Islam. Sa bénédiction (…)


Calendrier Musulman

Le premier jour du mois lunaire de Jumâdal Ûlâ 1445 H. Correspond Mercredi 15 Novembre 2023
Le premier jour du mois lunaire de Jumâdal Ûlâ 1445 H. جمادى الأولى Correspond au Mercredi 15 Novembre 2023 NB : (…) 30711 vues

Le premier jour du mois lunaire de Rabi-ul Awwal 1444H. correspond au mercredi 28 septembre 2022
La Naissance du Prophète Mouhammad (Paix et Salut sur Lui) communément appelée Mawlûd dans le monde Musulman survint (…) 18272 vues

Le premier jour du mois lunaire de Safar 1444H. correspond au lundi 29 aout 2022.
Le Grand Magal de TOUBA qui commémore le départ en exil de Cheilh Ahmadou Bamba sera célébré le jeudi 15 septembre (…) 20901 vues


TENDANCE DU JOUR

AL-Mashrabu Shafi Ramadan 2024 - 1445H الْمَشْرَبُ الصًافِي مِنَ الْمَنْبَعِ الشًافِي : Hizbut Tarqiyyah a la Résidence Cheikhoul Khadim de Touba (…)
AL-Mashrabu Shafi Ramadan 2024 - 1445H الْمَشْرَبُ الصًافِي مِنَ الْمَنْبَعِ الشًافِي : Hizbut Tarqiyyah a la (…) 100 %

Ecouter et Télécharger les Khassaides de Serigne Touba (KUREL)
De son vrai nom Mouhamad ben Mouhamad ben Habîballâh , CHEIKH AHMADOU BAMBA nous parvint par la grâce de DIEU au (…) 32 %

Suivez les émissions de la chaine Lamp Fall Télévision en direct sur votre site préféré Mourides.com
Suivez les émissions de la chaine Lamp Fall Télévision en direct sur votre site préféré Mourides.com Lamp Fall (…) 32 %

Cheikh Sidy al Moukhtar MBACKE (2010 2018)
Cheikh Sidi Moukhtar Mbacké réputé comme étant un homme ouvert à la discussion tout en affichant son attachement à (…) 19 %

Les Prières surérogatoires (NAFILAS) du Mois Béni de Ramadan
Les prières surérogatoires ci-après sont des pratiques méritoires durant le Mois Béni de Ramadan, vu les avantages (…) 12 %

Le Calendrier des Magal : des Dates a ne pas Oublier !!!
NAISSANCE DU PHOPHETE MOHAMED : Jour de Lundi au matin du troisième mois de l’année musulmane (Rabioulawal) 12iéme (…) 9 %

Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul Serviteur du Prophète (psl)
Cheikh Ahmadou Bamba, communément appelé Khadimou Rassoul serviteur du Prophète (psl) nous parvint par la grâce de (…) 8 %

Walaqad Karamna Banni Adama Khassida écrit par Serigne Touba
De son vrai nom Mouhamad ben Mouhamad ben Habîballâh , CHEIKH AHMADOU BAMBA nous parvint par la grâce de DIEU au (…) 8 %

Bismillahi Ikfini Khassida écrit par Cheikhoul Khadim
AU NOM DE DIEU, LE CLEMENT, LE MISERICORDIEUX. Que DIEU le TRÈS HAUT accorde Paix à notre Maître MOUHAMMAD, à sa (…) 6 %

Écouter et Télécharger les Khassaides de Serigne Touba (RADIASS)
En introduisant la plupart de ses ouvrages sur les Sciences Religieuses, l’Auteur, en l’occurrence CHEIKH AHMADOU (…) 6 %


Hizbut Tarqiyyah Magal 2023-1445H

  • AHMADOUNAL MOUKHTAROU

    - MP3 - 7 Mio

  • AHUZUBILLAHI MIN MAYLI S M DRAME

    - MP3 - 13.6 Mio

  • AJABANI-BAKAYTU S M NIASS

    - MP3 - 16.8 Mio

  • ALHAMDOU LILAHI

    - MP3 - 10.3 Mio

  • ALLAHU BARRU S CISSE K1 HT RUFISQUE

    - MP3 - 29.5 Mio

  • AYASSA MINIILAHOU

    - MP3 - 10.6 Mio

  • CHAKAWTU

    - MP3 - 9.4 Mio

  • CHUKURIYA S MAHIB GUEYE K1 HT RUFISQUE

    - MP3 - 11.7 Mio

  • FARIHA- FARIHA S A FALL K1 HT RUFISQUE

    - MP3 - 27.6 Mio

  • FATWOUL FATAH

    - MP3 - 79 Mio

  • FUZNA BI KAWNI S CISSE

    - MP3 - 38 Mio

  • HIIJABOU DARAYNI

    - MP3 - 15.3 Mio

  • KAWIN LIYA S M DIOP K1 HT RUFISQUE

    - MP3 - 28.9 Mio

  • KHUD YAAKHAFIZU S MB DIOP

    - MP3 - 10.4 Mio

  • LILMOUSTAPHA NAWAYTU S BOLLE MB

    - MP3 - 17.8 Mio

  • MAALICHIWAL S A LAHAT TOURE K1 HT RUFISQUE

    - MP3 - 20.1 Mio

  • MALISIWAL MUNTAKHA

    - MP3 - 19.1 Mio

  • MATLABOUL FAWZEYNI

    - MP3 - 104.1 Mio

  • MATLABU CHIFAHI S DIOKHANE

    - MP3 - 21.4 Mio

  • MIDADI S MAHIB GUEYE

    - MP3 - 53.4 Mio

  • MOUKHADIMATOUL HAMDA

    - MP3 - 135.4 Mio

  • RAHYA

    - MP3 - 75.3 Mio

  • SALATU BAQIN S CH FALL NAR

    - MP3 - 7.8 Mio

  • SALATUN S M KEBE

    - MP3 - 15.7 Mio

  • WAJABA HAMDU

    - MP3 - 9 Mio

  • WALAKHAD KARAMNA

    - MP3 - 21.6 Mio

  • YAASEYIDI S A LAHAD TOURE K1 HT RUFISQUE

    - MP3 - 19.7 Mio

  • YASSURU S M Kébé

    - MP3 - 11.4 Mio


M-Media Group © 2009-2024 Plan du site Contact Annuaire Syndiquer tout le site RSS 2.0 agenda Android App