DIEU n’est-il pas le premier à louer le prophète en ces termes ? " Tu es certes d’une vertu imminente " S 68 V4.En effet, nous soulignons la primauté du panégyrique de son Maître à l’endroit du Choisi le Meilleur (Al mukhtâr ) sur les multiples services qu’il a rendus à ce dernier. D ailleurs il ne pouvait en être autrement car, Cheikhoul Khadim affirme dans ses poèmes que : " Le motif de mes éloges envers le Prophète exprime exclusivement l’amour ardent que je voue à sa personne " La prééminence légitime de l’éloge de Cheikhoul Khadim dans l’œuvre de Serigne Mbaye Diakhaté se comprend très facilement car c’est la démarche du Maître qui a illuminé les pas du disciple. C’est le même motif qui a suscité en Serigne Mbaye DIAKHATE des adresses d’éloges en faveur du Cheikh à qui il est lié par le serment d’allégeance.

Cependant, le Cheikh ne nous parle du Prophète qu’en référence à sa mission : l’exclusivité du culte à rendre à DIEU, la reconnaissance de DIEU et DIEU seul comme MAITRE. Tout ce qui n’implique pas directement le message, ne concernant qu’intimement le Prophète, ne doit pas être mentionné dans ses éloges.

Cependant, le Cheikh ne nous parle du Prophète qu’en référence à sa mission : l’exclusivité du culte à rendre à DIEU, la reconnaissance de DIEU et DIEU seul comme MAITRE. Tout ce qui n’implique pas directement le message, ne concernant qu’intimement le Prophète, ne doit pas être mentionné dans ses éloges.

Serigne Mbaye DIAKHATE, imitant son maître dans cette conception de l’éloge, ne pouvait passer outre les thèmes de la conquête par le Cheikh de l’indépendance dans le culte exclusif à rendre à DIEU et de la précellence du Cheikh sur tout serviteur du Prophète. De 1301H. (1883) à 1346H. (1925) Cheikh Ahmadou Bamba n’a jamais accepté de se soumettre à une autorité autre que celle de DIEU. Cette mission lui a valu l’endurance des épreuves trop lourdes qu’il devait assumer au prix du sacrifice de sa personne pour le bonheur des musulmans. Cette étape de la guerre sainte contre l’âme dans la mission du CHEIKH demeure un thème de prédilection dans les panégyriques de Serigne Mbaye Diakhaté ?

" Plusieurs années durant tu t’es retiré (de la compagnie des gens dans un endroit inhabité) endurant la faim et la soif, assumant la patience, recherchant la face de DIEU et son agrément. "

La précellence du Cheikh sur tout Serviteur du Prophète

Cette précellence du Cheikh est mise en exergue par Serigne Mbaye DIAKHATE dans ses différents aspects.

Ferveur religieuse Le stade de dévotion qu’avait atteint cheikhoul Khadim ne pouvait laisser personne indifférente explique Ababacar, le poète : " tu as abandonné les tiens, tes demeures et as renoncé aux caprices de ton âme et tu est parti seul en exil. "

Les vertus morales L’itinéraire spirituel que DIEU lui à fait suivre au service de l’Elu et les épreuves qu’il a assumées au nom de l’Islam lui ont valu une purification et un moral qui font que ses vertus ne se rencontrent guère chez un autre : " Conciliant sa grandeur d’âme, sa piété, son ardeur, sa science, sa douceur, son humilité et son entrain de connivence à son éducation. " " Qu’il est prodigue, qu’il est généreux il est le remède des maux et celui qui adopte sans nuire à la dignité. Je n’ai nulle part entendu son égal. "